Nos actions de mise en lien et de structuration de filières
Avec l’appui du GAB65, le BioCollectif travaille à une meilleure structuration (planification de la production et bilans commerciaux, réunions partenaires), et à sa professionnalisation technique (formations, rencontres/échanges, visites d’étude).
En s’appuyant sur le Collectif Maïs Population très actif pour ré-implanter cette culture historique du Gers, nous accompagnons un GIEE spécifique ainsi que le développement de la filière de commercialisation de cette culture auprès de la RHD, de la restauration commerciale, et de la distribution des épiceries indépendantes aux distributeurs spécialisés régionaux ou nationaux comme Biocoop, ou toutes autres enseignes.
Il s’agit d’une organisation collective d’agriculteurs ayant la volonté de se fédérer autour de : Cultures de céréales et légumineuses Bio prospectives et résilientes de demain mais cultivées et proposées en offre à la restauration collective dès à présent : orge, sarrasin, chanvre, sorgho, … L’installation d’un outil de pointe pour préparer demain : collectif, mutualisé, indépendant, pour le triage, égrenage, stockage des différentes cultures y compris celles du Millet, Maïs rouge d’Astarac, etc…. Un objectif de penser l’outil pour maintenir la liberté de vente directe par les agriculteurs grâce à la CUMA … Une structure de cette taille et cette identité permet réactivité et souplesse vis-à-vis des outils existants (coopératives ou privés) pour le développement de nouvelles espèces… La réponse à la demande locale et aux enjeux du département Un groupe d’agriculteurs BIO est déjà fédéré autour d’un GIEE.
Face aux difficultés éprouvées par les éleveurs pour valoriser leur viande en bio, le GAB 65 a entrepris un travail de structuration de la filière en réunissant l’ensemble des acteurs autour de la table pour réfléchir à des solutions concrètes. Les actions menées par le GAB visent parallèlement à améliorer les pratiques d’élevage pour mieux répondre aux attentes du marchés bio (techniques d’engraissement, autonomie alimentaire, sélection génétique) et à segmenter les débouchés pour fournir des prix rémunérateurs aux éleveurs selon leurs productions (filière Tendre d’Oc pour les broutards bio, travail avec la restauration collective pour valoriser les avants, communication auprès des consommateurs sur le cahier des charges AB et ce qu’il implique en terme de saisonnalité et qualité de viande, etc..).
Les Bios du Gers quant à eux mènent un travail de structuration des filières de porcs bios qui souffrent aujourd’hui d’un manque d’offre locale alors que la demande est en pleine expansion. Un des premiers constats qui a été fait est notamment le manque d’outil d’abattage dans le département pour cette filière. Fragilisant aussi l’ensemble des acteurs comme les ateliers de découpe et tous les éleveurs en dépendant. Plus globalement le GABB32 cherche à soutenir l’ensemble des filières d’élevages bios en proposant d’accompagner les porteurs de projets (porcs, volailles, ruminants…) et les outils de transformation afin de favoriser le maintien de l’activité sur le territoire. Nous avons notamment en 2022 travaillé avec la CUMA Bio Tout Terrain de Seissan sur la mise en avant de leur outil de production en cours de restructuration et à la recherche de nouveaux adhérents ! Flyer de présentation de la CUMA Bio Tout Terrain
Depuis 2019, un décret d’application autorise l’expérimentation de dispositifs d’abattage mobile sur une durée de 4 ans pour répondre aux attentes des éleveurs et de la société sur le bien-être animal. Dès lors, un travail actif d’échanges entre éleveurs et abattoirs du territoire (en particulier ceux de Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Condom et Boulogne-sur-Gesse) a été initié pour évaluer les modalités de mise en œuvre de caissons d’abattage mobiles en complémentarité et appui aux outils existants. Parallèlement, le GAB 65 et les Bios du Gers ont réalisé pour le réseau Bio un état des lieux des initiatives d’abattage mobile à l’échelle de la région Occitanie pour identifier les freins et leviers de réussite et coordonner leur développement sur nos territoires.
Voir la fiche d’état de lieux de l’abattage mobile en Occitanie